Les quatre motoristes actuels en F1 - Mercedes, Ferrari, Renault et Honda - pourront poursuivre le développement de leur moteur cette année. Cela se fait par la distribution de “jetons” qui donnent droit à modifier certains éléments.
Dans le cas de Honda, pour l’instant seul un compromis a été trouvé : utiliser la moyenne des jetons non utilisés par les autres motoristes d’ici à Melbourne. Cela ne satisfait évidemment pas McLaren et les Japonais.
“Certes la précédente version des normes de développement de la FIA était pire que celle qui est d’application aujourd’hui,” déclare Eric Boullier, puisque Honda ne pouvait pas, dans un premier temps, apporter le moindre développement à son moteur. “Toutefois, le règlement d’aujourd’hui pourrait encore changer, nous en discutons encore. Ce que nous voulons, c’est un peu d’équité. C’est très important.”
“Cette histoire de jetons de développement ne peut être vue que comme un compromis, car cela permet à un nouvel arrivant comme Honda de rattraper durant la saison le retard d’un an qu’il a sur les autres. Mais nous ne pouvons pas accepter les règles d’aujourd’hui qui nous empêchent de développer notre produit. Il y a encore des discussions en cours.”
Ces discussions ne doivent pas servir uniquement à Honda. Il faut repenser les règles au cas où d’autres motoristes veulent rejoindre la F1.
“Nous voulons tous une F1 plus spectaculaire avec plus de grands constructeurs et de moteurs différents, mais pour que cela arrive, il faut trouver le bon compromis pour le futur. Pour cela, il faut un règlement stable afin que tout le monde sache où on va. Il y a plusieurs sujets de discussions sur la table pour les prochaines années,” ajoute Eric Boullier.