Richard Branson ne compte pas lâcher son équipe de Formule 1, Virgin Racing. Le milliardaire a fait le déplacement au Canada et a démenti les rumeurs de vente prochaine de toutes les parts de l’équipe à Marussia, et ce malgré les mauvais résultats engrangés cette saison.
"Oui, j’aime vraiment l’implication de Virgin dans l’équipe et ce sport, et j’espère que ça va continuer pour un moment. Ce n’est pas vraiment mon équipe (Virgin est basée sur Manor), nous sommes un sponsor, mais tant que l’on pourra aider Marussia et l’équipe, nous resterons impliqués," indique Branson dans le paddock de Montréal.
"Nous ne sommes pas un constructeur, mais voir le nom Virgin qui apparait sur les voitures est bon pour toutes les compagnies de Virgin. J’ai regardé le Grand Prix de Monaco et nous avons eu une bonne couverture médiatique, nous sommes donc très heureux," ajoute-t-il.
Branson a soutenu la décision de se séparer de Nick Wirth. "La fiabilité est nettement meilleure cette saison, mais tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut améliorer la performance. L’équipe a pris des décisions difficiles, et on m’a dit une ou deux choses intéressantes, dont je ne peux pas parler, qui permettra de nettement progresser sur la grille d’ici l’année prochaine ou la suivante."
"Se séparer de Wirth est l’une des décisions difficiles que notre nouveau directeur exécutif a dû prendre sur le plan technique. C’était la bonne décision et il y a de bonnes idées pour la suite. Si quelque chose ne marche pas on ne peut persister indéfiniment," admet le patron de Virgin.
Comment se passe la collaboration avec Marussia ? "Ce sont des propriétaires fantastiques ! Ils ont les fonds dont l’équipe a besoin, ils sont vraiment impliqués. Je pense que dans l’avenir, aller de l’avant est la seule direction pour eux."
Branson reconnait que la Formule 1 coûte plus cher que prévu pour être compétitif. "Je pense que lorsque l’on s’est engagé il y avait des discussions avec la FIA pour se débarrasser des souffleries et diminuer les coûts. Je pense qu’une grosse partie de cette pression pour diminuer les coûts semble s’être malheureusement perdue..."