Sean Bratches a expliqué dans une interview à quel point lui et ses compères de Liberty Media, Chase Carey et Ross Brawn, ont besoin de reprendre de zéro l’aspect commercial de la Formule 1, après les décennies de gestion de Bernie Ecclestone, que Bratches accuse d’avoir été trop passif.
"Il n’y avait pas de business" regrette Bratches. "Pas de structure numérique, pas d’étude de marché, rien. Il n’y avait pas de stratégie, seulement Bernie Ecclestone. En fait, il faut avoir beaucoup de respect pour la façon dont il a réussi à le faire."
"Mais il est également clair que la formule 1 a survécu au 21e siècle, mais qu’elle n’a pas grandi. Aujourd’hui, nous le construisons pour le long terme. Les meilleurs jours de Formule 1 sont encore à venir."
Il explique que Liberty veut se servir de l’outil formidable qu’est la F1 elle-même : "Nous voulons faire de la F1 une marque de divertissement qui place la course automobile au centre des choses. N’ayons pas d’idées fausses, nous sommes maintenant un groupe de médias et de divertissement."