Les gros titres en Australie ont été créés par les Red Bull en qualification et la Lotus de Raikkonen en course, mais pas par la Ferrari de Fernando Alonso, qui a tout de même terminé à la deuxième place du Grand Prix.
Les ingénieurs aiment bien manipuler les chiffres cependant pour trouver qui était le plus rapide et en ôtant toute considération liée aux arrêts aux stands, c’est Ferrari qui a été l’équipe la plus rapide en course le week-end dernier.
"En moyenne, sans le trafic, c’est Ferrari qui avait le meilleur rythme de course. S’ils avaient fait un arrêt de moins, comme Raikkonen, ils auraient gagné," affirme Ross Brawn, le patron de Mercedes en F1.
Des analyses qui ont été corroborées par Gary Anderson, l’ancien directeur technique de Jordan : "Sans les aléas des arrêts et en enlevant les deux derniers tours faits à vitesse réduite pour aller à l’arrivée, Alonso se serait imposé de 6 secondes devant Raikkonen, au lieu de finir 12 secondes derrière."