La Formule 1 est un sport parfois considéré comme beaucoup trop cher mais il n’est pas question de le dévaluer pour autant.
C’est ce qu’a voulu expliquer Ross Brawn, le directeur du sport, à Montréal. Oui à la réduction des coûts, non à une image ’low cost’.
"Nous ne souhaitons pas dévaluer l’image de la Formule 1," explique l’ancien patron d’équipe, devenu une référence chez Liberty Media pour l’évolution du sport.
"La Formule 1 doit rester un sport qui inspire les équipes. Nous ne voulons pas que toutes les équipes soient les mêmes, que tout soit standardisé, au nom de la compétition. Il faut que la Formule 1 continue à attirer les meilleurs. Les meilleures équipes, les meilleures technologies, les meilleurs constructeurs."
"Il doit y avoir des Ferrari, des Mercedes, des Red Bull, des équipes qui font rêver les autres afin de les battre. Ce que nous devons faire, c’est qu’il y ait effectivement des chances, réalistes, de pouvoir les battre."
"Nous ne voulons pas de domination, nous voulons un environnement où une équipe qui fait du très bon travail est récompensée par de bons résultats."
"De même nous ne voulons pas que ce soit uniquement l’aspect financier qui décide de la position d’une équipe, voire la domination d’une équipe, comme cela est arrivé (avec Mercedes ou Red Bull) ces dernières années."