Ross Brawn va chercher un moyen de contrôler enfin de manière efficace les coûts en Formule 1.
La solution ? Il ne l’a pas encore mais il est probable qu’un simple plafonnement des budgets n’est pas réaliste.
Le nouveau manager du sport cherche d’autres méthodes pour parvenir à rétablir un certain équilibre entre les équipes les plus riches et celles plus pauvres.
"Limiter les dépenses et imposer une somme maximale me paraît une bonne manière de rendre notre sport plus imprévisible. La F1 coûte cher parfois pour des solutions technologiques qui n’en valent pas vraiment le coup," indique Brawn à L’Equipe.
"C’est la nature de la F1 de toujours chercher à s’améliorer, dans tous les domaines. Maîtriser les dépenses en donnant un coût limite à la fabrication d’une voiture offrirait un joli défi aux ingénieurs."
"Il faudra négocier, expliquer, pour que les gros teams acceptent ce principe. Ce sera difficile mais, à mon sens, ce serait la meilleure solution pour notre sport."
Qui dit limite de budget dit aussi limite dans ce qui peut être demandé aux équipes pour un calendrier de la Formule 1 que Liberty souhaite plutôt en expansion. Brawn n’y voit toutefois pas de contradiction.
"Nous savons que nous sommes actuellement à la limite avec 20 Grands Prix. Si nous rajoutons des GP, cela imposerait aux teams de trouver un autre mode de fonctionnement pour mettre en place une seconde structure de soutien. Cela coûterait cher mais je crois que c’est possible."
Brawn réaffirme toutefois que la priorité reste de "sécuriser et soutenir les GP historiques. Trouver un partenariat avec les promoteurs. Ne pas baisser les prix, c’était la force de Bernie. Mais nous voulons les aider à promouvoir ces courses, les rendre plus profitables afin que ces mêmes promoteurs rentrent dans leurs frais. Mais il faut également s’ouvrir vers de nouvelles destinations, de nouveaux marchés."