Ross Brawn est devenu une figure emblématique de la Formule 1 au travers des ans, après avoir mené au succès Benetton, Ferrari, et atteint la consécration avec l’équipe qui portait son nom, Brawn GP. Aujourd’hui, il vit un nouveau chapitre de sa carrière dans un rôle de manager technique de la discipline.
"Effectivement, c’est un nouveau chapitre, c’est ce qui m’a ramené en Formule 1" explique l’Anglais. "Si ça n’avait pas été un nouveau défi, je ne serais pas revenu. Mon ambition est de vivre de ce côté de notre discipline plus que je ne l’ai fait avant, du côté commercial".
"Je veux découvrir les engagements pris auprès des fans, l’implication aux côtés des équipes d’un point de vue stratégique, et de décider tous ensemble où va la F1. C’est de m’impliquer de ce côté-là qui m’a donné envie de revenir".
Brawn avoue avoir hésité un petit moment à revenir en Formule 1, qu’il avait juré avoir quittée : "Cela m’a pris quelques semaines. La première proposition m’a donné un rôle de consultant pour Liberty Media durant quelques mois, cela m’a permis de connaître les gens qui allaient être impliqués, et surtout Chase Carey. J’ai eu une petite découverte de leurs plans et tout a commencé à l’automne".
Brawn veut amener un nouveau souffle à la F1 et développer l’aspect spectaculaire, celui qui ramènera une base solide de public, et l’anglais pense savoir ce dont la discipline a besoin.
"Une bonne compétition est toujours la clé" poursuit-il. "Cela veut dire une grande compétition entre les équipes, entre les voitures et entre les pilotes. Melbourne était ma première implication dans l’événement lui-même, et c’était bien d’avoir un week-end qui s’est bien passé, que tout fonctionne parfaitement en termes de responsabilités du côté commercial".
Brawn va donc regarder toutes les courses depuis le paddock, mais pas depuis le mur des stands, auquel il était habitué : "Quel que soit l’endroit d’où je regarderai les courses, ce sera bizarre de ne pas être impliqué au sein d’une équipe. Pas de radio, pas de réflexion sur les stratégies ou la durée des pneus... c’est étrange !"