Liberty Media a appelé à plusieurs reprises à l’expansion du calendrier de la Formule 1 à 25 courses.
On sait que Ross Brawn, nouveau manager du sport, s’est toujours opposé à cette idée lorsqu’il était patron d’équipe. Mais le voilà maintenant de l’autre côté de la barrière. Sa position a-t-elle évolué ?
"Liberty m’a demandé ce que je pensais être le nombre maximum de courses, et je leur ai répondu que tout d’abord il fallait un bon compromis entre qualité et quantité," explique Brawn.
"Nous devons être certains que nous n’avons pas juste des courses pour en augmenter le nombre. Les courses doivent être de bonnes qualités, sur de bons circuits, dans des lieux excitants."
"Nous devons aussi penser à la fréquence des Grands Prix dans un calendrier. Une course un week-end sur deux est parfait."
Ce raisonnement ne laisse donc pas de place à 25 courses par an, puisqu’il y a 52 week-ends en tout et une intersaison obligatoire pour préparer les nouvelles voitures.
Brawn admet que des changements seraient nécessaires.
"Pour y parvenir, il faudrait pouvoir rejoindre les intérêts des équipes et les aider à supporter un plus grand nombre de courses."
"20 ou 21 courses, c’est déjà très dur pour toutes les équipes qui se rendent sur les circuits, les ingénieurs et les mécaniciens, et tous ceux qui voyagent."
"Si on trouve un moyen de mettre en place deux équipes de course par équipe, autant du côté des ingénieurs que des mécaniciens, alors on peut y parvenir. C’est ce qu’il se pratique en Nascar je crois."
"Il n’y a rien qui nous empêche d’avoir plus de courses mais je persiste à croire que ce n’est pas possible avec la structure actuelle des équipes. Elles finiraient par être cassées."