Brendon Hartley a reconnu qu’il va essayer de ne pas trop penser à ses récents succès, entre des débuts réussis en Formule 1 et un nouveau titre mondial avec Porsche en endurance. Le Néo-Zélandais refuse de s’épancher sur cette réussite afin de garder les pieds sur terre.
"J’essaie de ne pas trop y penser" confie-t-il. "Même la victoire au championnat, je ne réalise pas car je n’ai pas eu trop de temps pour y penser. Le fait que j’aille de week-end de course en week-end de course aide aussi".
"Ce n’est que le moment où je reviendrai chez moi, quand la saison sera finie, que je pourrai vraiment y réfléchir et comprendre ce que j’ai vécu. Je suis conscient que je fais mes débuts en Grand Prix, que j’ai gagné au Mans et remporté le championnat du monde, tout cela sont des choses incroyables et je les prends l’une après l’autre, afin de rester concentré et de me reposer au maximum".
L’attention de Hartley se tourne sur la F1 maintenant, car le Grand Prix du Brésil est ce week-end et qu’il espère enfin être épargné par les pannes mécaniques en tous genres.
"Je pense que l’on veut toujours, en tant que pilote, tirer le maximum d’une situation. J’ai l’objectif de marquer mon premier point en Formule 1 et ce serait célébré".
"Je pense que jusqu’ici, j’ai eu de petits objectifs à accomplir, et ça ne change pas trop. Durant le week-end, dans l’équipe, je peux vous garantir que tout le monde chez Toro Rosso travaille au maximum, quel que soit le meilleur résultat possible, donc ça ne change pas".
Hartley admet que sa Porsche 919 hybrid lui a semblé étrange lorsqu’il s’y est réinstallé, après avoir piloté la Toro Rosso : "C’était étonnamment difficile. Je pensais que je m’y sentirai immédiatement comme chez moi, puisque j’y ai roulé lors des quatre dernières années, mais il m’a fallu quelques tours pour m’y sentir mieux. La position de conduite est assez différente de la F1 et le toit au-dessus de la tête donne une perspective différente. Mais c’est bien de me remettre à son volant".