Hamilton veut soigner son image
Lewis Hamilton n’a pas une très bonne réputation en F1, mais cela n’a rien de comparable avec celle que Michael Schumacher s’est forgée depuis ses débuts en F1 il y a près de 20 ans.
"Je veux qu’on se souvienne de moi comme d’un pilote correct, de quelqu’un qui a toujours piloté avec tout son coeur et qui s’est battu contre vents et marrées pour marquer des points et les championnats que j’espère encore remporter à l’avenir," déclare Lewis Hamilton.
Et lorsqu’on lui demande s’il veut laisser une meilleure impression que Michael Schumacher, Lewis Hamilton opine du chef et lâche : "absolument !"
Trulli prend la défense des petites équipes
Si certains pensent que les petites équipes n’ont rien à faire en F1, ce n’est évidemment pas l’avis de Jarno Trulli, l’un des pilotes titulaires de l’écurie Lotus.
"Sans nous, il semblerait qu’il n’y a qu’une poignée d’équipe en F1. Je serais plus prudent en affirmant que nous ne sommes pas dignes de notre place en F1," déclare le pilote italien dans les colonnes du journal finlandais Turun Sanomat.
David Coulthard pense pour sa part qu’il y aura une sélection naturelle en F1. "Si ces équipes ne sont pas compétitives, elles ne resteront pas longtemps en F1, car l’intérêt des sponsors n’est aiguisé que par les résultats," déclare l’Ecossais dans les colonnes du Telegraph.
Un record pour Trulli à Monaco ?
Être dans une petite équipe n’empêchera peut-être pas Trulli de battre un nouveau record en Formule 1 : se qualifier pour la 14ème fois consécutive devant son équipier sur un même circuit.
Cela pourra se produire ce week-end à Monaco, si Trulli réussit à se qualifier devant Kovalainen. En effet, depuis 1997, il a toujours battu ses équipiers sur la grille de départ monégasque, parmi lesquels Ukyo Katayama, Olivier Panis, Heinz-Harald Frentzen, Jenson Button, Fernando Alonso, Ralf Schumacher et Timo Glock.
Pirelli n’a pas la même vision que Michelin
Si Michelin souhaite ardemment le retour d’une guerre des pneus en F1, mais prête à passer outre si les pneus de 18 pouces arrivent à la place des 13 pouces actuels, Pirelli n’a pas la même vision.
"Le temps est aux économies. Pour le moment nos discussions ne portent que sur l’engagement en temps que fournisseur unique de pneus. Nous ne savons pas de quoi l’avenir sera fait mais notre proposition a été remise sur cette base et aucune autre" explique-t-on chez Pirelli.
Les équipes vont encore discuter des gommes pour 2011 ce week-end à Monaco, une décision n’étant pas attendue avant la semaine prochaine, au mieux...