Chargement ...

Briatore a beaucoup investi dans Alonso

Un pilote spécial qui en valait la peine

Chargement ...

Tout a commencé en 2000, quand Fernando Alonso courait en F3000. Ses prestations, dont une victoire à Spa, n’ont pas échappé à Flavio Briatore, alors à la tête de Benetton. "Nous étions tous impressionnés par ce gars. Tout le monde me disait qu’il n’y avait jamais eu un Espagnol si rapide", confie l’Italien.

Briatore prend alors Alonso sous son aile et lui trouve une place de pilote titulaire chez Minardi en 2001. "J’ai beaucoup investi dans Fernando, parce que j’avais remarqué qu’il était exceptionnel."

Ne voulant surtout pas que sa perle rare lui échappe, Flavio Briatore le prend bien vite dans son équipe, devenue Renault, en 2002, en tant que pilote d’essai. "Quand il est venu chez nous, il était troisième pilote aux côtés de Jenson Button et Giancarlo Fisichella, mais on a quand même vu qu’il avait quelque chose de spécial. On l’a vu dès que je l’ai mis dans la voiture."

Et en 2003, c’est le moment : Fernando Alonso sera pilote titulaire Renault, aux côtés de Jarno Trulli. Briatore se souvient de ce moment : "Un jour, avant qu’on le nomme pilote titulaire à la place de Jenson Button, je lui ai dit que je prenais une grosse responsabilité" en nommant Alonso pilote de course officiel Renault.

"Je devais prendre cette décision, sinon je prenais le risque de perdre Fernando, tôt ou tard", explique-t-il.

Pourtant, Briatore se rappelle bien des réactions à l’époque. Button sortait d’une saison 2001 très délicate mais il avait été décrit jusque là comme une star montante de la F1, et s’en débarrasser pour prendre un rookie n’a pas forcément été bien vu de tout le monde. "Quand on a communiqué notre décision, tout le monde était contre nous."

On le sait, cette décision s’est avérée est la bonne, puisqu’Alonso a décroché sa première pole dès son second Grand Prix chez Renault, en Malaisie. Il obtient sa première victoire cette même saison, en Hongrie. Et bien sûr, Fernando Alonso devient double champion du monde en 2005 et 2006, avec Renault et Briatore.

L’Italien considère ces deux titres comme les plus beaux, pour lui, car obtenus avec quelqu’un qu’il a fait débuter et qu’il a vu grandir. "C’est toujours autre chose, quand on commence de zéro avec quelqu’un, plutôt que quand on prend quelqu’un qui est déjà une star."

Chargement ...

«Wolff : Mercedes a du retard à rattraper avec les pneus

Schumacher : le but est de gagner le championnat, pas les courses»

Info Formule 1


>Allison est bien ’ennuyé’ par la performance imprévisible de la W15

>Ocon tire confiance de la compétitivité d’Alpine F1 au Qatar en 2023

>Le Qatar ’ne joue pas en faveur des points forts’ de Ferrari

>Officiel : Le GP d’Italie de F1 reste à Monza jusqu’en 2031

>Verstappen veut ’continuer sur sa lancée’ au Qatar

+ d'infos Formule 1