Fernando Alonso avait bien négocié son départ éventuel de chez Ferrari il y a un peu plus d’un an, c’est ce que confirme son ami et ancien manager, Flavio Briatore. Le pilote espagnol était déjà courtisé par McLaren et Honda à l’époque.
"C’était un accord entre Fernando et Luca di Montezemolo : si la voiture 2014 venait à ne pas être à la hauteur, alors il pourrait s’en aller. Cela s’est concrétisé par une simple poignée de mains," explique l’Italien.
"Fernando était fatigué de toujours entendre le même refrain : ’Tu verras, la prochaine voiture sera la bonne pour gagner’."
Briatore révèle également qu’Alonso et lui ont pressé Ferrari d’utiliser son droit de veto pour empêcher l’arrivée des V6 turbo en 2014.
"Le V8 Ferrari était parmi les meilleurs. Le problème, en 2013, c’était clairement l’aérodynamique. Avec les nouveaux moteurs, c’était un saut vers l’inconnu."
"Fernando a aussi senti que les efforts faits dans le recrutement de nouveaux techniciens n’étaient pas suffisants. Au lieu de viser les meilleurs, les numéros 1, Ferrari prenait le 25ème."
Alonso a donc choisi de revenir chez McLaren, ce qui, même 7 ans après le clash spectaculaire entre lui et Ron Dennis, reste une surprise.
"Le temps finit par tout guérir," poursuit Briatore, qui ajoute que l’Espagnol a été séduit par les ressources mises en place par McLaren et Honda.
L’Italien ajoute aussi qu’Alonso n’a joué aucun rôle dans le recrutement de Button.
"Cela s’est géré en interne chez McLaren, c’est une question de sponsors. Mais nous sommes heureux d’avoir Jenson aux côtés de Fernando. Il est sympa et intelligent, il a déjà travaillé avec Fernando dans mon équipe (Renault)."
Quant à la possibilité d’aller chez Mercedes, Briatore admet qu’il n’y a "jamais eu de négociation sérieuse."