Ces derniers mois, Flavio Briatore a souvent été lié, dans les rumeurs, à un rôle de consultant pour la Formule 1, comme l’a fait Ross Brawn avant d’être nommé manager du sport par Liberty Media.
L’Italien a démenti qu’un tel rôle l’intéressait, d’autant plus que Bernie Ecclestone, son ami, a été prié d’abandonner tous ses pouvoirs afin de devenir président d’honneur.
"Devenir consultant ? Non, je ne sais pas travailler pour quelqu’un d’autre que moi. De toute façon, consultant... c’est l’un de ces mots qui ne signifie pas grand chose pour moi."
Cela n’empêche pas l’ancien patron de Benetton et Renault en Formule 1 d’être à court d’opinions sur les moyens d’améliorer la Formule 1.
"J’avais créé la FOTA pour m’assurer que les pilotes soient de nouveau au centre du show," explique-t-il à propos de la désormais défunte Association des Equipes de F1. "Nous avons toujours voulu le spectacle à notre époque."
"J’ai parlé à Stefano Domenicali il y a quelques jours. Ceux qui regardent la Formule 1 à la TV se foutent de savoir si les moteurs hybrides permettent d’aller sur la Lune ou pas. Ils veulent que les pilotes dans les voitures aient de quoi se battre les uns contre les autres, avec plus ou moins les mêmes performances."
"J’ai travaillé avec Ross Brawn pendant 8 ans, quand la F1 était un sport de gladiateurs. Il me semble qu’il veut abolir l’aileron arrière mobile (DRS) et je suis d’accord. Nous verrons si ça change les choses."
Briatore voit tout de même de bonnes bases pour la Formule 1 dans les années à venir. Et l’une d’elles "c’est Max Verstappen".
"Ce qu’il a fait au Brésil... donnez-lui une voiture juste un petit peu meilleure et il gagnera le titre. Nous n’avions même pas vu des choses comme ça chez le jeune Senna."