Lors des essais de Jerez, majoritairement couverts sur une piste plus ou moins mouillée, quasiment tous les pilotes se sont plaints d’une dégradation extrême des pneus intermédiaires, parfois en moins de dix tours. Bridgestone revient sur ce problème avec ses explications.
"Le problème principal est que les équipes ont utilisé ces pneus avant d’avoir été capables de régler correctement leur voiture sur le sec. C’est important car cela permet de trouver un bon réglage sous la pluie bien plus facilement. C’est pourquoi on a vu beaucoup de pneus usés très rapidement, et de différentes façons selon les équipes" a commenté Jun Matsuzaki, l’assistant technique de Bridgestone.
"Quand un pneu intermédiaire est utilisé sur une piste qui sèche, et que la voiture n’est pas bien équilibrée, vous constatez beaucoup plus d’usure. Ajoutez à cela des voitures bien plus lourdes que l’an passé avec beaucoup d’essence à bord et vous augmentez encore l’usure. Jerez est un circuit qui ne fait pas de cadeaux aux pneus, alors on espère que tout cela se résoudra lorsque les équipes auront mieux réglé leurs voitures, sur des circuits moins exigeants que Jerez" poursuit-il.
Concernant les pneus pour le sec, il y a eu beaucoup moins de soucis. "Il n’y a eu qu’une seule vraie journée sur le sec la semaine passée à Jerez donc nos données sont encore limitées. Mais on peut dire que les trois différentes gommes pour le sec utilisées se sont bien comportées. Elles chauffent bien, c’est une bonne amélioration de ce côté là par rapport à l’an passé. Il est encore trop tôt pour connaître toutes les différences entre les trois qualités de gomme. Ce que l’on peut dire c’est que, Jerez étant particulièrement exigeant pour les pneus arrière, nous sommes satisfaits de la manière dont ils se sont dégradés. Nous aurons une meilleure météo à Barcelone pour confirmer tout ça et en apprendre plus" a conclu Matsuzaki.