Nouveau directeur exécutif de McLaren, Zak Brown multiplie les interventions dans les médias à propos de son nouveau rôle. Le spécialiste de marketing a commenté aujourd’hui sa capacité d’adaptation à ses nouvelles fonctions, infiniment importantes dans une écurie prestigieuse comme McLaren. Qu’a-t-il appris jusqu’à présent qu’il ne savait pas ?
« J’apprends tout le temps. J’apprends quelque chose de chaque nouvelle personne que je rencontre. L’expérience accumulée au sein du McLaren Technology Centre est incroyable. Mais, vous savez, j’ai aussi appris quelque chose à propos de moi-même. Quand j’ai décidé d’accepter ce travail chez McLaren, j’avais d’autres options. Je ne fais pas seulement référence aux autres postes à responsabilité élevée avec lesquels j’étais engagé dans les médias. Mais mon cœur m’a toujours dirigé avec force vers McLaren. »
« Et, en peu de temps, je suis arrivé ici. Je suis absolument certain que j’ai pris la bonne décision. Pourquoi ? Parce que je suis un compétiteur. La course automobile est toute ma vie. Et tout cela est devenu d’autant plus évident depuis que je travaille pour McLaren. »
« Voici un exemple. L’autre jour, je partais de mon bureau pour aller au restaurant d’entreprise, et je ne pouvais m’empêcher de regarder quelques-unes des voitures qui se trouvaient sur mon chemin : celles de Niki Lauda, d’Alain Prost, d’Ayrton Senna, de Mika Hakkinen, de Lewis Hamilton, etc… toutes ces voitures ont été championnes du monde. Eh bien, ça ne me dérange pas de vous le dire, ça m’a dressé les cheveux sur la tête. De toutes ces voitures, c’est celles d’Ayrton et de Mika qui ont le plus attiré mon attention. Avec Mario Andretti et Nigel Mansell, ces deux gars sont mes deux plus grands héros de la course automobile. »
Zak Brown aime son métier et entend bien nous le faire savoir. Mais aime-t-il ses collègues tout autant ? McLaren a en effet deux hommes à sa tête, avec Jonathan Neale aux côtés de Zak Brown. Comment se passe l’entente entre les deux hommes ? Le temps où il n’y avait qu’un seul dirigeant dans une écurie est-il bel et bien révolu ?
« McLaren, c’est 3300 personnes de nos jours. La majorité du personnel travaille pour McLaren Automotive, sous la direction de Mike Flewitt, et ils construisent en ce moment quelques-unes des voitures de sport les plus réussies de nos jours – ma McLaren 675LT est d’ailleurs absolument fantastique. Mais environ 1000 de ces personnes travaillent pour McLaren Racing, McLaren Marketing et McLaren Applied Technologies, et j’ai été incroyablement impressionné – depuis le peu de temps que je travaille avec eux - par leur passion et leur engagement. »
Pour Zak Brown, la question du leadership n’est donc plus aussi importante que par le passé. La hiérarchie horizontale conviendrait mieux à une écurie des temps modernes.
« Il y a des dirigeants brillants partout chez McLaren, et notre main d’œuvre est excellente, du haut de la hiérarchie jusqu’en bas. Donc, le sport a toujours été trop complexe pour un seul homme, parce que la F1 a toujours été un sport d’équipe. Elle l’est aujourd’hui et le sera toujours. Et nous avons une équipe formidable ».