Sébastien Buemi est toujours dans l’attente de sa confirmation chez Toro Rosso pour la saison 2012, mais en attendant que celle-ci arrive, il poursuit sa préparation physique comme si de rien n’était.
Buemi devra-t-il attendre encore longtemps avant que Toro Rosso se décide ? "Je devrais avoir des nouvelles dans les deux prochaines semaines. Mais je suis très confiant. J’ai déjà des journées organisées pour l’année prochaine, même si la confirmation de ma titularisation n’est pas encore là. Je continue de travailler normalement, comme je l’ai toujours fait, pour préparer la saison 2012," confie-t-il au journal suisse Le Temps.
Comment arrive-t-il à supporter de vivre dans cette incertitude ? "C’est le monde de la Formule 1. C’est comme ça et il faut vivre avec. (...) Ça fait partie du jeu. C’est tellement difficile d’arriver jusqu’en F1. Une fois qu’on y est, on est prêt à supporter cette pression," ajoute Buemi.
Lorsqu’il est arrivé chez Toro Rosso en 2009, on disait de lui qu’il était au moins aussi rapide que Sebastian Vettel, mais les profanes ont alors du mal à comprendre pour quelles raisons il est absent des podiums. C’est bien sûr le manque de compétitivité de sa monoplace qui l’empêche de faire mieux, pour le moment.
"Il est difficile de chiffrer précisément l’importance du pilote et celle de sa voiture. Et je ne suis pas le mieux placé pour le faire. Mais plus de 50% est dû à la voiture. Si elle n’est pas compétitive, c’est impossible de faire des résultats. Le plus bel exemple est Jenson Button. En 2008, il ne marque aucun point, et en 2009 il devient champion du monde. Il est passé d’une mauvaise à une bonne voiture," explique le pilote suisse.