Avec le départ de Jenson Button, il n´y aura, en 2017, que deux pilotes originaires de Grande-Bretagne, avec Lewis Hamilton et Jolyon Palmer, en Formule 1.
Ce constat montre bien le manque de pilotes britanniques sur les grilles de la F1. Jenson Button a une petite idée pour expliquer ce phénomène.
« Je n´ai jamais payé pour un avoir un cockpit » affirme-t-il au site officiel de la F1. « C´est difficile pour les pilotes anglais car il n´y a que peu de soutiens pour les pilotes concernant les sports mécaniques. Le gouvernement ne nous soutient pas et il n´y a pas beaucoup de sponsors. Les pilotes venant d´Amérique du Sud reçoivent beaucoup plus d´aides de leurs gouvernements respectifs ou de la part des gros sponsors. »
Le champion du monde 2009 a quelques pistes pour ses jeunes compatriotes qui veulent percer dans la catégorie reine.
« Il faut se montrer désireux d´apprendre. Tu as aussi besoin d´un environnement où tu t´amuses, sinon, cela devient très vite ennuyeux. Bien sûr, la chance a aussi une certaine place. Et bien évidemment, il faut que tu sois rapide ! Si tu ne l´es pas, finalement, tout le reste ne t´aidera pas. »
Même si, selon le pilote de 36 ans, c´est de travailler avec des partenaires et des sponsors compte beaucoup, le talent a évidemment une place importante dans la réussite. Button se souvient comment sa carrière a débuté.
« Mon père a joué un rôle très important dans ma carrière. J´ai commencé à faire des courses grâce à lui. Il roulait en Rallycross, et j´ai adoré cela, de le voir courir dans cette catégorie. J´ai adoré l´odeur de gomme et le bruit produit par ces engins. J´étais à l´époque âgé de 5 ou 6 ans. Il m´a acheté un kart quand j´avais 7 ans. Les victoires m´ont bien sûr aidé dans ma carrière. C´est ainsi que j´ai pu avoir à disposition de meilleures voitures et que j´ai monté peu à peu les échelons des autres catégories, avant que je finisse par accéder à la F1. »