Alors que Fernando Alonso réalisait une course solide en Hongrie, Jenson Button buvait quant à lui le calice jusqu’à la lie. Problème hydraulique, pénalité, abandon – l’Anglais a connu toutes les mésaventures dimanche dernier.
« La Hongrie fut une grande déception de mon côté du garage », se lamente encore Button, « nous avions montré beaucoup de choses prometteuses tout au long du week-end en arrivant jusqu’à la course, mais le dimanche, tout ce qui pouvait aller de travers s’est produit. »
La fiabilité demeure donc un problème toujours aussi central chez McLaren : « Après le week-end dernier, notre sujet principal sur lequel nous devons nous concentrer est la fiabilité. Si nous l’avons, (…) nous serons à chaque fois en lice pour marquer des points. »
Le circuit de Hockenheim, prochaine destination de la F1, ne devrait pas hélas autant sourire à McLaren que celui de Budapest : « Nous nous attendons à un week-end délicat parce que les voitures les mieux placées sont celles avec les vitesses de pointe les plus élevées, mais nous verrons ce que nous pourrons faire. La MP4-31 est bien équilibrée et a une bonne traction en sortie de virage, donc nous pourrions être capable de récupérer un peu de temps sur un tour. »
« Il y a deux possibilités convenables de dépasser ici, donc vous ne devez pas simplement vous appuyer sur le DRS et une bonne aspiration dans les lignes droites. C’est un défi amusant. »
Ce n’est pas cependant sans nostalgie que le pilote le plus expérimenté du plateau se rendra sur un tracé maintes et maintes fois remanié. « Je me rappelle la folie de l’ancienne configuration – des lignes droites impressionnantes et des chicanes délicates, ce qui rendait tout compromis ardu – et ce tracé [actuel] est très différent, mais vous pouvez voir qu’ils l’ont conçu pour promouvoir des batailles serrées sur la piste ».