C’est en Malaisie ce dimanche que le vieux briscard Jenson Button connaîtra son 300e départ en Grand Prix. Tandis que Fernando Alonso bénéficiera de l’évolution moteur Honda (en écopant de lourdes pénalités), Jenson Button devra attendre deux courses encore avant d’en profiter, c’est-à-dire après Suzuka, à la satisfaction de l’Anglais.
« Bien sûr, ils ne veulent pas écoper de pénalités à Suzuka, ce qui est complètement compréhensible. C’est notre couse à domicile, notre seconde course à domicile. Donc ici, je ne peux pas parler pour l’autre voiture, mais personnellement je ne voudrai pas avoir de pénalité. Ce sera un week-end normal. »
Ce détail n’a que peu d’importance au vu de la barre que le champion du monde 2009 s’apprête à franchir… « Cela signifie que je suis ici depuis un sacré bout de temps ! Je me rappelle quand Rubens [Barrichello] avait passé la barre des 300, c’était incroyable. J’ai pensé que je ne courrai jamais pendant aussi longtemps. »
Jenson Button est le troisième pilote à atteindre les 300 départs. Rubens Barrichello (322) et Michael Schumacher (306) ont disputé encore plus de courses que lui.
Futur semi-retraité, Jenson Button a enclenché la machine à nostalgie.
« Je me rappelle quand j’ai commencé en 2000, en parlant à mon père. Il me disait ‘combien de temps tu penses que tu vas courir ? Penses-tu que ce sera toujours le cas quand tu seras trentenaire ?’ Je répondais ‘non, ce sera fini d’ici là’. Et me voici, à 36 ans, et ce week-end, pour commencer mon 300e Grand Prix. Le plus important, c’est de rester au sommet, en dépit de ces mauvais moments, et de profiter du bon temps autant que vous le pouvez parce que vous ne savez jamais combien de temps cela va durer. »
Quoi qu’il en soit, Jenson Button ne regrette rien d’une « carrière très excitante » jusqu’ici.