Jenson Button s’est préparé à la Turquie dans le simulateur de l’équipe McLaren mardi et mercredi. Son programme de travail principal a été de trouver les meilleurs réglages pour faire fonctionner au mieux les Pirelli à Istanbul, autant en termes de performances que d’usure.
Le Britannique a le même avis que les membres de l’équipe Sauber (lire notre information publiée plus tôt aujourd’hui) : les gommes seront le facteur clé de la course turque et bien les exploiter permettra d’arriver à un très bon résultat.
"Après la course en Chine, je pense que ce sera une autre course où il faudra énormément se concentrer sur l’endurance des pneus et surveiller les baisses soudaines de leurs performances. Nos simulations ont démontré que la Turquie sera un test critique pour les pneus, surtout à l’avant droit à cause des charges considérables imposées par le virage 8 (un triple gauche très rapide)," commence Button.
Jenson annonce déjà son programme pour vendredi prochain. "Nous allons passer une bonne partie des Libres 1 et 2 à surveiller les charges encaissées par les pneus dans ce virage à très haute vitesse. Il faut s’assurer d’avoir un équilibre correct pour la voiture, mais aussi sécuritaire en termes d’usure pour la course avant même de se préoccuper des qualifications pour le samedi."
"Ce n’est pas une sur-estimation que de dire que la dégradation des gommes va probablement déterminer toutes les stratégies des équipes. Il va falloir faire fonctionner les pneus dans une fenêtre bien définie et c’est ce qui va déterminer quand et combien de fois vous allez vous arrêter pendant le Grand Prix. La météo sera certainement plus fraiche que les années passées, avec une course qui se déroule trois semaines plus tôt. Cela aura aussi un effet sur les pneus. Bref je m’attends encore à une course intéressante," conclut le champion du monde 2009.