Donald Mackenzie, un des cofondateurs de CVC, propriétaire de la F1, a évoqué son investissement dans le sport, qui remonte à 2006. Selon lui, tout n’a pas été rose.
"Cela a été un investissement extrêmement difficile, du départ à la fin. La Bayern LB peut s’estimer heureuse que nous ayons acheté la F1 parce que personne n’en voulait à l’époque. Bernie Ecclestone a vendu plus cher que ce que la F1 valait à l’époque. Nous avons été en crise constante, à éteindre divers incendies, ici ou là," révèle-t-il.
"Pendant la période de 2006 à 2009, nous ne pouvions tout simplement pas revendre nos parts. Ce n’était pas vendable, personne ne voulait de la F1 parce qu’il n’y avait pas d’Accord Concorde. Il y avait de la colère exprimée dans les médias, des menaces de championnat parallèle. C’était comme si on allait assister à un très mauvais divorce."
"Heureusement, maintenant, nous avons ces accords avec tout le monde. Les équipes, la FOM, la FIA, ce sport est maintenant stable," ajoute Mackenzie.
Pas question toutefois de revendre les 35,5% restants en bourse comme cela est envisagé depuis plus d’un an.
"Les affaires autour de Bernie Ecclestone repoussent les plan. Tant qu’il n’est pas reconnu coupable, nous lui laissons le bénéfice du doute. Tant que cela n’endommage pas sérieusement le business de la F1."