C’était au tour du cofondateur de CVC, Donald Mackenzie, de passer devant la justice à Londres pour témoigner dans l’affaire Constantin Medien, un groupe qui accuse Ecclestone d’avoir arrangé la vente de la F1 à CVC pour un montant inférieur à la valeur du sport, dans le but de rester à la tête du sport.
Mackenzie n’a pas hésité à clamer que "si Bernie Ecclestone était reconnu coupable d’avoir eu un agissement illégal, il serait immédiatement licencié."
Des paroles fortes qui ébranlent encore plus la position du grand argentier de la F1, qui doit encore passer devant la justice allemande au début de l’année prochaine, si les procureurs de Munich décident d’entamer un procès dans l’autre affaire liée à la vente de CVC. Cette autre affaire, plus "célèbre", est celle de la corruption présumée de Gerhard Gribkowsky, le banquier de la BayernLB chargé de la vente de la F1 à l’époque.
Mackenzie a révélé que Bernie Ecclestone ne l’avait pas immédiatement informé des paiements faits à Gerhard Gribkowsky. Ecclestone lui en a parlé seulement en février 2011, un mois après l’arrestation de Gerhard Gribkowsky.
"Il s’est excusé pour avoir oublié de me le dire, suite à une réunion avec l’un de ses collègues qui lui a rappelé qu’il avait fait des paiements à Gribkowsky. Il m’a dit ne jamais m’avoir menti et je dois dire que j’ai dû mal à croire que l’on peut oublier un paiement de 40 millions de dollars," enfonce Mackenzie qui se désolidarise ainsi d’Ecclestone.
Voilà qui augure d’une mauvaise fin pour Bernie Ecclestone...