Le futur directeur exécutif de McLaren, Jost Capito, a affirmé dans la presse que sa décision de quitter Volkswagen n’était pas due au scandale qui a touché la marque allemande il y a quelques mois. La tentation McLaren était tout simplement trop forte.
"Absolument pas," confirme-t-il. "En fait, la situation actuelle de l’équipe a rendu mon choix de partir très difficile. Nous avons les mêmes ressources que ces trois dernières années et ce qui a pu se passer en dehors n’a pas affecté notre plan sportif."
"Le monde des rallies me manquera. C’est un sport très ouvert avec une très belle ambiance. Je m’y suis fait de nombreux amis. La F1 est différente, plus fermée."
Capito se réjouit à l’idée de travailler avec Fernando Alonso.
"Alonso est un pilote très compétitif et il travaille beaucoup pour ramener McLaren au sommet. Ce sera un grand plaisir de travailler à ses côtés. J’ai déjà côtoyé des pilotes exigeants en rallye alors il ne devrait pas y avoir le moindre problème."
Qu’est ce qui a convaincu Capito de quitter le monde des rallies pour se lancer dans le défi McLaren ?
"Cette équipe est l’une des plus prestigieuses, pas seulement en F1 mais dans le sport automobile en général, je n’ai donc pas pu résister. Je connais Ron Dennis depuis l’époque où Mika Hakkinen roulait en Porsche Cup et dorénavant, je vais travailler pour lui. Je veux aider McLaren à gagner à nouveau."
Capito envisage sereinement de travailler avec Honda, malgré des méthodes de travail parfois différentes des autres motoristes.
"Lorsque j’étais chez Sauber, j’ai travaillé avec du personnel de Yamaha et il n’y avait pas eu le moindre problème. Il faut simplement savoir s’adapter à leur manière de voir les choses."