Chase Carey avait déjà évoqué l’importance de la Chine au calendrier de la Formule 1 et confirme que l’engagement du Grand Prix de Shanghai est effectué à long terme au calendrier de la discipline, le temps de voir de vrais effets positifs arriver.
"C’est un peu comme les Etats-Unis, ce sont deux marchés énormes" explique-t-il. "Ce sont des marchés qui seront valables sur cinq ou dix ans, pas en trois années".
La Chine est encore en pourparlers pour l’organisation de sa course en 2018, tout comme Singapour, mais Carey assure que tout est fait pour que ces deux destinations devenues des classiques restent au calendrier. Contrairement à Zak Brown, il n’envisage pas forcément une deuxième course dans le pays mais pense que la Chine va pouvoir consacrer de plus en plus de temps au sport et au divertissement.
"C’est un peu plus compliqué que se demander s’il faut une ou deux courses, c’est mettre la charrue avant les bœufs. Cela commence par un questionnement sur les bonnes relations à développer avec le marché chinois et de développer les moyens de s’imposer sur ce marché, ainsi que dans l’opinion des fans chinois. Une deuxième course pourrait être envisagée mais il y a de nombreuses discussions".
"La technologie que nous défendons et les stars qui font notre sport peuvent avoir un impact sur nos partenaires chinois, nous avons juste besoin de développer des plateformes afin de les connecter à ces partenaires de la bonne manière. Le plus important sera de trouver comment relier les événements organisés aux 1.3 milliards d’habitants de la Chine".
La seconde course n’est pas dans les priorités, même si elle pourrait être réfléchie dans le futur.
"Dans l’ordre des choses concernant le développement du marché chinois, elle doit se placer en cinquième ou sixième place. Ce sera important plus tard, nous devons d’abord penser à la promotion de nos événements face aux habitants et fans chinois".