Alors que Sean Bratches s’est dit « très optimiste » pour le futur de Silverstone en F1, Chase Carey, le PDG de la F1, a eu des propos un peu plus inquiétants pour les promoteurs du circuit.
Liberty ne devrait pas faire de cadeaux à Silverstone dans la renégociation du contrat, indispensable pour que le Grand Prix continue de se tenir après 2019. Liberty aurait tout de même proposé de prendre en charge lui-même l’organisation de la course pendant cinq ans, si les installations de Silverstone lui étaient confiées gratuitement pendant trois semaines, avant et après l’événement. Proposition semble-t-il refusée par les propriétaires du circuit, le BRDC.
Chase Carey paraît donc plutôt sceptique sur l’attitude du BRDC et ne comprend pas le modèle économique adopté par les promoteurs du circuit.
« Je ne comprends pas certaines de leurs revendications sur leur modèle économique, en particulier quand je regarde notre business sur d’autres Grands Prix. Les gens qui dirigent leur événement comme il le faut ont un point de vue différent que ce que le BRDC dépeint. Mais je n’ai pas de visibilité sur leurs comptes, sur leurs coûts. Je sais que nous ne les traitons pas injustement, nous les traitons comme les autres. Nous estimons Silverstone et nous avons trois ans pour arriver à un accord. »
Chase Carey réaffirme ainsi son attachement à Silverstone… Mais dans le même temps, il assure qu’il ne manque pas d’options pour remplacer ce circuit (notamment en organisant un Grand Prix urbain dans Londres, le maire ayant déjà exprimé un vif intérêt sur ce sujet).
« Nous les traitons de la même manière que les autres. Notre préférence va à Silverstone mais le Grand Prix de Grande-Bretagne ne doit pas certainement pas absolument être ici. D’autres villes nous ont fait part de leur intérêt, mais je n’essaie pas de faire jouer un circuit contre l’autre. »