Chase Carey possède une relation compliquée avec Ferrari. Le patron de la Formule 1 est en dispute avec le manufacturier italien, qui menace de quitter la F1 fin 2020, et aimerait trouver un accord satisfaisant, même s’il veut traiter la Scuderia comme n’importe quelle équipe.
"Ferrari a une importance unique et c’est une légende, mais elle doit être traitée comme n’importe quelle autre équipe" lance Carey. "Nous voulons qu’elle reste dans notre sport car nous voulons changer la F1 en bien, mais pas les équipes".
"Des accords peuvent être passés mais l’objectif principal n’est pas négociable puisque l’intérêt des fans arrive en tête. Nous avons besoin d’améliorer le spectacle en piste. L’aérodynamique des monoplaces n’aide pas et l’on me dit que certains circuits posent également problème".
Malgré quelques remous, Carey se dit satisfait de la première année passée à la tête de la Formule 1 pour Liberty Media : "Au début, la priorité était de s’occuper de l’organisation, et nous l’avons fait".
"Ensuite, nous voulions donner un nouvel air à l’environnement car on n’entendait que des choses négatives, comme lorsque Bernie [Ecclestone, l’ancien patron de la F1] a dit qu’il ne dépenserait pas d’argent pour regarder une course".
"Tout est maintenant plus ouvert, il y a beaucoup d’activité sociale, le prix des billets a baissé et nous avons créé des zones de divertissement pour les fans. Tout cela accélère le changement".
Le patron de Liberty Media lance enfin quelques mots en direction de Fernando Alonso, dont il espère voir le retour au sommet avec McLaren cette saison, notamment grâce à l’arrivée du moteur Renault.
"On espère qu’ils trouveront une nouvelle énergie avec le moteur Renault. Alonso est un pilote que nous admirons et suivons tous. L’année dernière, son abandon dans le tour de formation en Russie a été très dur".