Liberty Media a effectué de nombreux changements depuis son arrivée à la tête de la Formule 1. Le public s’est souvent montré réfractaire face à de nombreux changements qui pourraient parfois dénaturer la discipline.
Parmi les modifications, il y a eu le nouveau logo, les horaires modifiés, la disparition des grid girls ou encore aussi l’apparition du halo, bien que celle-ci soit de la responsabilité de la FIA.
"Les fans sont incroyablement importants pour nous, tout comme l’Europe est notre base" justifie Chase Carey, président de Liberty. "Notre leitmotiv est de garder le même jeu mais avec une approche différente".
"Nous voulons créer un produit qui inclut tout ce que les fans ont connu en grandissant mais qui ne soit pas arrêté dans le temps. Car si on n’accepte aucun défi, on ne progresse pas. Bernie Ecclestone a dit lui-même en 2016 qu’il n’achèterait pas un billet pour les Grands Prix, c’était une spirale négative que nous devions interrompre".
Selon Carey, la F1 possède énormément de points positifs, à commencer par la présence de stars : "Lewis Hamilton est une personnalité spéciale, la moitié des Pays-Bas vient voir Max Verstappen et Ferrari est la lumière de notre sport".
Il espère toutefois une compétition plus acharnée que l’an dernier, même si la saison 2017 avait été la première lors de laquelle Ferrari avait pu se mesurer à Mercedes.
"L’an dernier, on était trop réduits à un duel entre Sebastian Vettel et Lewis Hamilton. J’aimerais parfois qu’un challenger gagne et que ça ne soit pas que les favoris. Fernando Alonso peut-il gagner de nouveau ? McLaren peut-elle être au niveau avec le moteur Renault ? Verstappen sera-t-il plus chanceux qu’en début d’année 2017 ? Ce seraient de bons scénarios."