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Carlos Sainz Jr a beaucoup changé... la F1 au bout du chemin ?

"Ca doit être mon année"

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Leader de la Formula Renault 3.5 Series avant le meeting au Moscow Raceway, Carlos Sainz domine la première moitié de saison avec quatre succès en sept départs. Deuxième de l’Eurocup Formula Renault 2.0 en 2011, le fils du double Champion du Monde des Rallyes reste néanmoins prudent pour la suite de l’année, ne prenant rien pour acquis après une année 2013 compliquée.

Franz Tost a récemment fait des éloges de l’Espagnol qui pourrait se retrouver en essais et / ou en essais libres 1 au volant d’une Toro Rosso dès cette année.

Immanquablement, Carlos Sainz se voit demander la raison de son choix vers la monoplace et non le rallye, au vu du pedigree de son père dans cette discipline.

« C’est très simple », explique l’Espagnol. « Quand j’avais neuf ans, Fernando Alonso commençait à s’imposer en F1. La télévision montrait encore et encore Alonso. Il n’y avait que lui. Mon père avait déjà pris sa retraite et l’importance du rallye en Espagne est relative. J’ai donc commencé par le karting. Puis, quand vous avez 15 ans et que Red Bull vous appelle, vous dites oui ! »

Il entamait sa carrière en monoplace en 2010 après avoir acquis un palmarès bien fourni en karting. Meilleur débutant en Formula BMW Europe, il s’essayait à l’Eurocup Formula Renault 2.0 dès la fin de l’année, obtenant son premier podium pour sa première course à Silverstone.

En 2011, Carlos Sainz se consacrait à la Formula Renault 2.0, s’imposant en North European Cup avec dix victoires et dix-sept podiums en vingt courses ! En Eurocup, il s’inclinait face à Robin Frijns pour le titre, mais devançait son équipier et partenaire du Red Bull Junior Team, Daniil Kvyat.

Engagé en Formule 3 l’année d’après, Carlos Sainz ne rencontrait pas le succès escompté malgré de belles performances. En 2013, Il intégrait le peloton du GP3 où il voyait Daniil Kvyat devenir champion. Au cours de cette saison, le pilote espagnol décidait d’effectuer son retour en World Series by Renault, cette fois en Formula Renault 3.5 Series.

Carlos Sainz faisait ainsi ses débuts au sein de l’équipe Zeta Corse dans les rues de Monaco. Ce difficile challenge était maitrisé avec une quatrième place sur la grille de départ et une sixième position à l’arrivée. Montrant également sa vitesse à Spa, Carlos Sainz revenait pour les trois derniers meetings où il rentrait par deux fois dans les points et signait un meilleur tour en course. En parallèle, il faisait ses débuts en Formule 1 lors des essais jeunes pilotes à Silverstone, impressionnant son équipe et les observateurs. En fin d’année, c’était toutefois Daniil Kvyat qui était sélectionné pour rejoindre la Scuderia Toro Rosso.

« Après cette année 2013 mitigée, je savais que je n’aurais pas le volant en F1 », avoue l’Espagnol. « Depuis, beaucoup de choses se sont passées, certaines pas évidentes à digérer. Que cela soit de ma faute ou pas, il fallait que je change beaucoup de points durant l’intersaison. Je remercie d’ailleurs Red Bull de m’avoir donné une opportunité supplémentaire. 2014 doit être mon année ! »

De retour en 2014 pour gagner le titre, Carlos Sainz rejoignait DAMS avec qui il mène le championnat avant la mi-saison.

« Il y a du travail derrière cette réussite », confie-t-il. « Plus que vous ne pouvez imaginer. Je passe deux jours au Mans avec DAMS, avant d’aller au simulateur avec Red Bull. Je fais cela à chaque fois et tout ce travail paie. »

Tout cela s’effectue sous le regard de son père.

« J’aime qu’il soit à mes côtés, mais il ne regarde pas mes données, ni analyse mon pilotage. Il me laisse gérer les réglages avec l’équipe car il a une totale confiance en nous. Il veut que je trace mon propre chemin, que je devienne moi-même. »

« Grâce à son expérience, si j’ai le moindre doute, je peux lui demander ce qu’il ferait dans une telle situation ?’. Quelle que soit la discipline, avoir un champion du monde près de soi aide à savoir quel comportement adopter pour être soi-même un champion. Il m’a beaucoup soutenu durant l’hiver en me disant que si je voulais devenir un champion, je devais changer. »

Avec cinq pole positions et quatre victoires en sept courses, lui offrant une avance de 43 points avant de se rendre en Russie, l’Espagnol est bien parti pour réussir son pari, tout en gardant la tête froide.

« Nous vivons des jours heureux, mais le combat sera désormais plus difficile. La prochaine étape est Moscou et je ne connais pas le tracé, donc cela sera probablement un week-end difficile. »

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