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Carlos Sainz attendra son heure

Cela arrivera peut-être, mais il n’est pas pressé

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Carlos Sainz junior a roulé cette semaine sur le circuit de Silverstone au volant d’une Toro Rosso et d’une Red Bull. Ce jeune pilote espagnol est le fils de Carlos Sainz, l’un des plus grands champions de l’histoire du WRC, et il est l’ami de Fernando Alonso. Il est donc bien entouré et les bons conseils ne doivent pas lui manquer...

“C’est vrai que je ne manque pas de bons conseils,” reconnaît Carlos Sainz junior. “Fernando m’a toujours soutenu et c’est très gentil de sa part. Quant à mon père, c’est mon père et j’ai donc avec lui des relations normales de fils à père. C’est surtout à propos de mon attitude que mon père me conseille. Il m’explique l’attitude que doit avoir quelqu’un qui veut devenir champion du monde comme lui. Ce serait pareil si je faisais du tennis ou du squash. En revanche, personne ne m’a appris la façon de négocier un virage ou à piloter une voiture de course. Ca, c’est seulement une question de talent. Mon père me conseille sur mon attitude et pas sur mon pilotage.”

Quand pourra-t-on le voir sur une grille de départ d’un Grand Prix de F1 ? “A l’heure actuelle, je ne fais aucun calcul, je n’y pense même pas. Participer à cette séance d’essais privés m’a toutefois fait faire un pas en avant, mais cela ne signifie pas que cela va m’arriver. Rouler à Silverstone ne garantit rien. Je veux préciser que mon objectif est de bien faire en GP3 our essayer ensuite de participer aux World Series. Il reste donc encore quelques années avant que mon tour arrive. Mon rêve est bien sûr d’arriver un jour en F1 et de devenir champion du monde. Pour l’instant, je ne suis nulle part, mais il est vrai que la confiance que Red Bull a placée en moi est très importante.”

Le programme de formation des jeunes pilotes qui a été mis en place par Red Bull n’est-il pas trop exigeant ? Red Bull lui met-il une grosse pression ?

“J’ai toujours dit que Red Bull exige beaucoup car ils donnent beaucoup. Le fait de financer toute une saison d’un jeune pilote sans savoir s’il va s’en sortir leur donne le droit d’être exigeant et de lui mettre la pression. Dans mon cas, je n’ai que 18 ans et on m’a confié une monoplace de F1 et c’est beaucoup. Ils peuvent exiger de moi ce qu’ils veulent. C’est aujourd’hui le meilleur programme de formation qui existe.”

Helmut Marko, le conseiller de Red Bull pour le sport automobile, est-il aussi dur que ce qu’on dit ? “Oui, il est dur, mais c’est sa personnalité. Il a sa propre façon de dire les choses. Il est dur parce qu’il a le droit de l’être. Je l’aime bien, car si je suis ici, c’est grâce à lui. C’est lui qui a pris la décision.”

En tant que membre de la famille Red Bull, a-t-il des relations avec Sebastian Vettel ? “En vérité, je n’ai pas des relations très suivies avec Vettel. Je le salue et il me salue lorsqu’on se croise. De là à prendre un café ensemble pour parler de la vie, cela n’arrive jamais. Nous n’en sommes pas encore là.”

Comment voit-il la suite de cette saison de F1 ? “Je crois que je vois les choses comme tout le monde. Red Bull s’est replacé à l’avant ces dernières semaines. Ils sont très constants, ils sont toujours sur le podium. Vettel a fait quelques très bonnes courses. Ferrari est un peu en retrait, mais je suis persuadé que Ferrari et Fernando ont encore le temps de revenir dans la bataille,” conclut Carlos Sainz junior.

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