Ce n’est pas une soupape qui est à l’origine de la casse du moteur Renault de Sebastian Vettel en Corée du Sud. Red Bull et Renault pensaient initialement que c’était cet élément qui était défaillant mais une inspection poussée du moteur, en France, a révélé que c’était la bielle du piston du cylindre n°4 qui n’a pas tenu le coup.
Bien que le moteur utilisé en Corée en était à sa troisième course, après avoir été utilisé à Hockenheim et à Spa, Renault avoue son inquiétude car ce défaut de bielle n’a rien à voir avec le kilométrage du moteur. Renault ne connait toujours pas la raison qui a mené à la casse de la bielle et continue donc son enquête.
Au Brésil, Vettel devait utiliser le moteur qui a fait Monza et Singapour, et qui a presque 1100 kilomètres au compteur. Il ne devrait pas poser de soucis particuliers puisque Renault compte habituellement sur un cycle de vie moyen de ses moteurs d’un peu plus de 2000 kilomètres. Mais l’inquiétude qui a surgi suite à cette casse de bielle pourrait pousser Red Bull et Renault à installer les moteurs les plus frais dans les voitures de Vettel et Webber à Interlagos, le temps d’élucider le problème survenu en Corée.