Finbarr O’Connell, administrateur judiciaire et patron d’équipe de Caterham pour ce Grand Prix, espère beaucoup de la prestation des Verts ce week-end pour tenter de convaincre un repreneur potentiel.
Il serait dommage que tous les efforts faits ces trois dernières semaines ne paient pas.
"Oui, c’est absolument fou tout ce qu’il a pu être fait en un peu plus de 15 jours. Avec les employés nous avons cherché un moyen de venir ici et le nous avons pensé à l’idée du crowdfunding. 6500 fans se sont mobilisés et certains de nos partenaires nous ont soutenu, notamment Red Bull, Renault, Pirelli, Dell et Total. Aujourd’hui nous sommes là et nous voulons montrer que Caterham n’est pas une coquille vide."
O’Connell insiste sur le fait que des investisseurs sont bien là.
"Oui, plusieurs personnes veulent reprendre l’équipe. Il faut juste les persuader de prendre cette décision. Ce n’est pas à prendre à la légère parce que la F1 demande certains budgets. Mais les personnes à qui nous parlons ont la capacité de le faire."
Qu’obtiendra un éventuel repreneur ?
"L’usine, l’équipement, l’entrée en F1. Le repreneur devra aussi négocier avec les partenaires actuels de l’équipe, qui est liée notamment à Renault et à Red Bull Technology. Il y aura aussi une discussion concernant la dette mais ce sera une nouvelle relation qui sera mis en place."
Les employés de Caterham ont été licenciés mais sur les 200, "120 ont déjà promis de revenir si un repreneur se présentit dans les prochaines semaines."
Concernant la voiture 2015, O’Connell reconnait qu’elle "n’a pas été très avancée. Mais les ingénieurs disent que si un repreneur se présente, elle pourrait être prête pour la saison prochaine."
Petite lueur d’espoir supplémentaire : les patrons d’équipe ne s’opposeraient pas à ce qu’un moteur homologué en 2014 soit fourni à une équipe comme Caterham, si cela lui permet d’abaisser ses coûts.