Tony Fernandes a publié un communiqué cette après-midi après celui envoyé par Engavest. Le Malaisien affirme que ce sont bien les nouveaux propriétaires qui sont responsables des problèmes actuels et qu’il a gardé la propriété de l’équipe puisque toutes les conditions nécessaires à la cession des parts n’ont toujours pas été réunies.
"Engavest doit payer les créanciers existants et futurs," affirme Fernandes. "Nous avons accordé la vente de nos parts à cette société en bonne fois, sur la base qu’ils paient tous les créanciers actuels et futurs ainsi que le personnel."
"Cela a été si important pour moi que je me suis assuré que les parts ne pourraient être transférés sans que cette condition soit remplie et malheureusement Engavest ne l’a pas respecté. Caterham Sports a donc été placée sous administration judiciaire par la banque."
Fernandes affirme ne pas avoir laissé de mauvaises surprises.
"Notre accord était très clair, nous n’avions aucune obligation de transférer nos parts à moins que toutes les conditions soient remplies, entre autres de payer les créanciers. Nos avocats ont demandé à plusieurs reprises à Engavest de remplir ces conditions mais ils ont échoué."
"Si vous acceptez d’acheter une affaire, vous devez payer les factures. Et malheureusement ils ont cassé cette promesse et les employés et les fans de Caterham vont en souffrir si l’équipe arrête de courir. J’espère que ça ne sera pas le cas et qu’une solution pourra être trouvée."
Le directeur général du groupe Caterham, Graham Macdonald, le bras droit de Fernandes, affirme lui qu’Engavest "n’a jamais eu l’intention de payer, ni les créanciers, ni les actionnaires puisque c’est un homme réputé pour être un liquidateur (Constantin Cojocar) qui avait été promu comme seul directeur de Caterham Sports."