Heikki Kovalainen n’est certes plus pilote titulaire chez Caterham, mais il est resté étroitement lié avec cette équipe, qu’il a vue naître en 2010. Après avoir participé aux essais libres 1 à Spa, il donne son avis sur la saison de Caterham, jugeant que pour l’instant youy va bien. "Ca se passe comme prévu", affirme-t-il.
Certes, le début de saison a été délicat et leur concurrent direct, Marussia, avait le dessus. Mais Caterham sait pourquoi et a depuis bien progressé. "Au début de la saison, la voiture n’était pas facile. Nous avons commencé avec la vieille voiture et nous l’avons peu à peu ramenée sur les bons rails", explique Kovalainen.
Le Finlandais reconnaît que la situation n’était pas agréable pour Pic et Van der Garde, mais les complimente pour leurs courses de qualité. "Pour les pilotes titulaires, c’était difficile. Mais ils ont montré de solides courses et ont commencé la chasse à Marussia. C’est notre objectif."
Et même si Kovalainen ne pilote plus pour Caterham en course, il prend très à cœur le fait de battre Marussia. "On doit y arriver, c’est aussi simple que ça. Bien sûr nous avons besoin d’un peu de chance, parce que nous ne sommes pas encore aussi haut en terme de performances."
Marussia reste en effet devant Caterham au championnat constructeurs grâce à la 13è place de Jules Bianchi à Sepang. Pour être sûre de passer devant Marussia, Caterham doit réussir à placer un de ses pilotes au moins à la 12è place. Kovalainen sait que cela ne dépend pas que de l’équipe et compte sur des conditions particulières. "Dans le passé, nous avons vu qu’il y a des couses folles de temps en temps. Quand ça se passe, on doit répondre présent. Mais nous n’avons pas grand chose entre nos mains."
Enfin, le Finlandais précise qu’il n’a donné aucun conseil aux deux nouveaux pilotes titulaires de Caterham cette année, estimant qu’ils savent très bien se débrouiller tous seuls et qu’ils n’ont par conséquent pas besoin de ses conseils. "Tous les deux ont piloté en course toute leur vie. Ils font leur boulot avec les ingénieurs et leur équipe. Ils ne m’ont pas demandé de conseils et je ne leur en ai pas donnés."