Marcus Ericsson, venu chez Sauber en provenance de Caterham à l’intersaison, est passé de figurant à prétendant régulier aux points en 2015, avec deux arrivées parmi les 10 premiers en trois courses. Le Suédois espère ainsi que ce très net changement s’inscrira sur la durée.
« Je ne dirais pas que je suis surpris, déclare-t-il au site officiel de la F1. Ma première saison en 2014 était compliquée, et quand vous pilotez une voiture pas du tout compétitive, vous vous interrogez sur votre avenir. Mais j’ai ensuite signé chez Sauber chez qui j’avais espoir de pouvoir percer, même s’ils sortaient eux aussi d’une année difficile. »
« Je ne savais pas à quoi m’attendre évidemment, mais si on se penche sur l’histoire de Sauber, ils ont toujours réussi à inscrire des points sauf l’an dernier et j’étais convaincu qu’ils allaient rebondir cette année. Et nous avons rapidement montré que nous étions forts ensemble ! »
« Je n’avais aucune chance de prouver quoi que ce soit dans la Caterham en 2014. Mais maintenant j’ai la possibilité de montrer ce que je sais faire. J’ai d’ailleurs commencé mais ce n’est pas fini ! »
« Il faut croire en soi. Je sais que je peux battre les meilleurs, comme je l’ai fait dans d’autres catégories. Je sais que je peux rencontrer le succès en Formule 1. Mais c’est une discipline imprévisible, il faut être au bon endroit au bon moment et si les choses ne tournent pas en votre faveur, vous ne pourrez rien y faire. »
Caterham avait été montée de toutes pièces en 2010, alors que Sauber est présente en Formule 1 depuis plus de vingt ans.
« On sent très vite que l’expérience de l’équipe est un énorme atout. La structure est bien plus robuste. Chacun connaît sa place et ses tâches, et cela rend le processus bien plus facile et efficace. »
« Je me sens vraiment bien dans la voiture, ce qui n’était pas le cas l’an dernier. La rapidité de notre développement déterminera si nous serons compétitifs toute la saison. Mais mon petit doigt me dit que nous avons de réelles chances de bien figurer au classement cette année. Et tant qu’on ne me prouvera pas le contraire, j’y croirai. »