Actuellement leader du championnat GP2, Charles Leclerc connaît une ascension fulgurante après avoir remporté le titre en GP3. Entre temps, le pilote a réussi à faire des essais en F1 avec Haas. Des essais qui l’ont marqué.
"C’était fou. Même moi, qui suis en sports mécaniques depuis 10 ans, je ne m’attendais pas à une telle étape à franchir, c’est très impressionnant. La puissance des nouveaux moteurs avec le système de récupération d’énergie est absolument incroyable. Lors du premier tour, on utilise 50% de l’accélérateur et on se dit qu’on est à fond, mais il y a mieux à chaque fois. On se sent unique à piloter pour Ferrari, surtout quand ils ne mettent qu’une voiture à disposition et qu’elle est pour nous".
"J’ai participé aux briefings de Kimi et Sebastian pour voir comment ils travaillent, leur vision de la voiture et les problèmes rencontrés ainsi que la manière dont ils parlent aux ingénieurs, ça m’a beaucoup aidé. Dans les catégories inférieures, les réglages n’étaient pas aussi techniques qu’en F1. De plus, faire partie de la Ferrari Driver Academy m’aide à la fois en tant que pilote, mais aussi sur le plan du soutien puisqu’il y a des sponsors et que faire partie de l’académie est importante" analyse Leclerc.
Certains ont été plus précoces que lui à rejoindre la F1, à l’image de Verstappen, Stroll ou Ocon...
"Je ne suis pas très impatient, j’y vais étape par étape en espérant être prêt au mieux si j’ai une chance un jour. Ils montrent tout ce dont sont capables de très jeunes pilotes et je suis ravi de les voir réussir".