Charles Leclerc a vécu aujourd’hui sa première expérience significative au volant d’une Ferrari de Formule 1. Le pilote de 18 ans avait déjà pris le volant d’une Haas de cette saison et aussi d’une monoplace rouge à Fiorano, mais il s’agissait d’une version 2014 durant un test seul en piste. C’est dans le grand bain qu’il a plongé à Silverstone et a signé le quatrième meilleur temps malgré un compte de seulement 19 tours à cause de problèmes, décidément récurrents, sur le moteur italien.
"C’est très spécial, d’autant que j’ai 18 ans" déclare le Français, apparemment ébahi. "Je regardais toujours ces voitures rouges quand j’avais six ans, ça rend cette expérience incroyable. C’est très utile de faire des kilomètres dans une Formule 1, et ça aide toujours en tant que pilote, surtout pour les jeunes qui veulent en arriver là et apprendre de l’expérience de Ferrari".
"J’ai profité de chaque seconde ce matin, nous n’avons pas pu faire beaucoup de tours cet après-midi à cause d’un petit problème sur le vieux moteur, mais ça n’en reste pas moins une bonne journée".
Difficile pour autant de comparer la monoplace américaine de celle flanquée du cheval cabré : "Ce sont deux choses totalement différentes, j’ai roulé en essais libres pour Haas car ils débutaient un week-end de course et je devais faire le maximum de roulage. Aujourd’hui, le but était le même mais nous avions toute la journée, ce qui permet de mieux s’organiser. Ces deux expériences ont été incroyables, et plus j’essaie des voitures, plus je trouverai de méthodes pour travailler et plus je gagnerai d’expérience".
Leclerc a aussi un mot pour son ami, Jules Bianchi.
"Je l’ai connu quand j’étais très, très jeune. Il était mon parrain et il m’a aidé pour gravir les échelons de la course. C’est dur sans lui parce qu’il m’a toujours aidé et cela me manque aujourd’hui. Il m’avait vraiment bien conseillé dans le passé. Je garde tous ses commentaires en tête et j’essaye d’éviter de faire les erreurs qu’il m’avait dit de ne pas faire."