Au bout d’une année, Charles Pic est passé de Marussia à Caterham. Un environnement qui semble s’être modelé pour le Français : moteur Renault, nouveau patron français et sponsors en phase.
Pic est soutenu par Lagardère et à la question de savoir s’il n’a pas peur d’avoir une image de pilote payant, il répond qu’il est bien arrivé chez Caterham pour ses performances avant tout.
"C’est la question que les journalistes aiment bien poser," confie le Français au blog Pole Position du journal Le Monde. "Pour être honnête, je ne pense pas qu’un pilote obtienne un volant seulement grâce à ses sponsors. Il décroche son volant grâce à ses performances."
"Le premier facteur c’est la qualité d’un pilote, sa vitesse, sa capacité à régler la voiture. Après la partie "sponsors" est traitée différemment. C’est une partie de la F1. La F1 est un sport médiatique, il faut promouvoir des marques. Mais on ne mélange pas les deux parties."
La présence d’Abiteboul a certainement aidé à la venue de Charles Pic, ainsi que les liens grandissants entre Caterham et Renault, via la renaissance d’Alpine. "Je ne peux pas savoir. C’est à lui qu’il faut poser la question. Cyril prend les meilleures options possibles. Lui seul peut le dire."
Dans cette interview, Pic confirme avoir signé un contrat sur plusieurs années. "Sur le long terme. Je ne peux pas donner plus de détails. 2012 a été une année positive, j’ai beaucoup appris (...) Ensuite, j’ai eu cette superbe opportunité de signer chez Caterham et de me rapprocher d’un constructeur français comme Renault."