Charles Pic ne peut que se ranger derrière l’opinion globale concernant le prochain circuit sur lequel se rend la Formule 1, Monza est un endroit dont un pilote tombe forcément amoureux.
« Monza est un endroit génial pour faire rouler des F1 » s’enthousiasme le Français. « C’est si rapide, l’atmosphère y est incroyable, même s’il y a essentiellement des fans de Ferrari ! La piste a une grande histoire que l’on peut notamment voir dans l’ancien ovale qui est à la sortie du circuit ».
Sur le plan sportif, Charles Pic veut oublier son Grand Prix de Belgique, lors duquel il ne s’est pas montré aussi à l’aise que son équipier.
« C’est la dernière course en Europe cette année et ce serait bien de finir sur une bonne note. Nous avons été solides en performances lors des trois séances d’essais libres à Spa mais nous n’avons pas eu de chance avec l’appel à la pesée en Q1 et avec la fuite d’huile en course, donc on a la chance à Monza d’oublier cette malchance ».
Le Français sera dans le simulateur à Leafield quelques jours avant la course afin de tester différents réglages avant même d’arriver sur le circuit.
« Nous aurons un ensemble à faible appui aérodynamique pour cette course, et nous mettrons tout en œuvre pour trouver des réglages qui nous donneront une très bonne vitesse de pointe et qui permettront à la voiture d’attaquer sans souci les vibreurs. Ce sera très important pour le temps au tour, surtout dans les chicanes dans lesquelles on doit passer le moins de temps en mettant la voiture sur les vibreurs, les réglages sont donc primordiaux ».
« Nous travaillerons également sur la stabilité au freinage, la tenue des freins et leur refroidissement sont assez gérables à Monza, mais il est important d’avoir une voiture qui ne soit pas imprévisible dans les zones de freinage, puisque c’est là que l’on peut gagner ou perdre du temps » conclut Pic.