La FIA rejette en bloc les accusations de Max Verstappen selon lesquelles la direction de course aurait manqué de logique dans ses décisions à Austin. Charlie Whiting estime que le Néerlandais était en tort et que son utilisation de mots injurieux envers les commissaires n’était pas correcte.
"C’était inapproprié et nous en discutons avec Max" a déclaré Whiting. "Ce serait bien s’il s’excusait pour ses mauvaises paroles".
Whiting a montré plusieurs vidéos de pilotes sortant de la piste durant le week-end au Texas mais estime que seule la manœuvre de Verstappen était litigieuse. Il a également réfuté une éventuelle vendetta personnelle du commissaire contre le pilote.
"Ces accusations d’irrégularité dans les décisions sont infondées. La seule fois où un pilote a réellement gagné du temps, il a été pénalisé. Les commissaires ont estimé qu’il avait obtenu un avantage en prenant un raccourci et en dépassant une autre voiture. Il n’y a eu aucun autre incident du même type. Je peux assurer qu’il y a une totale logique dans tout cela".
"On peut montrer une vingtaine d’exemples de pilotes ayant quitté la piste mais n’ayant pas gagné d’avantage. Seul Max a coupé un virage et si l’on regarde les exemples précédents de telles manœuvres, Palmer a été pénalisé à Monza et Pérez l’a été à Spa. De ce que j’en vois, il y a une logique".
Whiting a aussi réfuté l’idée que Connelly, qui était à l’initiative des pénalités contre Verstappen en Hongrie cette année et au Mexique l’an dernier, distribue plus de pénalités que les autres commissaires.
"J’ai vu ces statistiques et elles ne dépeignent pas la réalité. Je pense que c’est une coïncidence avec la présence de Garry. On ne peut pas tout relier, je connais Garry et vous ne pourriez pas trouver une personne plus honnête ou scrupuleuse. Toute cette idée selon laquelle il pourrait en vouloir à un pilote est infondée".
Whiting ajoute d’ailleurs que "tous les commissaires ont été unanimes quant à la pénalité à infliger à Max à Austin".