S’il fallait encore une preuve des différences de gestion de la Formule 1 entre Bernie Ecclestone et Liberty Media, la considération des pilotes en est une autre. Là où Ecclestone ne faisait pas cas de ses acteurs en arguant que pilotes et équipes n’étaient pas indispensables à la survie de la discipline, Chase Carey a immédiatement réagi à la menace de Fernando Alonso de quitter la F1.
Considérant Alonso comme "l’une des plus grandes stars" de la F1, Carey a rencontré l’Espagnol, qui s’était inquiété de la possibilité de voir le calendrier s’étendre à 25 manches, contre 20 actuellement.
"Oui, je voulais lui parler" a confirmé Alonso. "Il m’avait souhaité bonne chance pour Indianapolis et je lui ai dit que si je le voyais au Canada, je voulais le remercier personnellement. Je lui ai également donné tout mon soutien dans sa quête d’amélioration de la F1 et je lui ai dit que je suis là s’il a besoin".
Chase Carey a donc rencontré Alonso et les deux hommes se sont entretenus au sujet du calendrier, duquel l’Américain a assuré qu’il ne bougerait pas drastiquement de sitôt.
"Notre objectif est de faire les 20 courses de cette année et les 21 de l’année prochaine, comme on souhaite le faire. Nous voulons faire franchir un cap à ces événements. Nous voulons avant tout de la qualité, nous avons des candidats dans le monde entier mais les relations avec nos partenaires actuels sont très importantes" a expliqué Carey.
Carey n’a pas écarté l’idée d’avoir rapidement cependant une deuxième course aux États-Unis.
"New York, Las Vegas et Miami, c’est ce qu’on aimerait. Mais la F1 a des fondations solides sur lesquelles on peut bâtir. Nous voulons respecter l’héritage et la tradition de notre sport avant tout."
Et la possibilité de voir plusieurs courses, d’autres championnats, sur un même week-end est aussi à l’étude.
"Nous sommes ouverts à tous les autres championnats. Je crois que ça peut être bon pour le sport automobile en général."