Après une monoplace 2014 motorisée par Renault, Lotus était passée au bloc Mercedes la saison suivante sans pouvoir développer réellement son châssis par manque de liquidités. Récemment rachetée par Renault, l’écurie d’Enstone a encore une fois dû opérer un changement de propulseur pour 2016.
« La RS16 est une évolution de nos voitures précédentes, déclare le directeur technique responsable du châssis, Nick Chester, et notamment de la monoplace 2015, mais en y incorporant le moteur Renault. Ce fut donc un sacré changement d’architecture à la dernière minute ! »
« Ça a été un véritable défi. Nous avons pris très tard la décision d’intégrer le moteur Renault. Il a fallu redessiner le châssis et changer la géométrie du système de refroidissement en seulement quelques mois, et ça a demandé beaucoup d’efforts. »
Et si les discussions ont principalement porté sur le moteur cet hiver, l’équipe a aussi planché sur l’aérodynamique de la RS16, un domaine dans lequel le directeur technique en chef Bob Bell souhaite que Renault s’investisse davantage.
« Nous avons beaucoup appris ces deux dernières années au sujet des caractéristiques aérodynamiques que nous aimons et nous essayons d’en poursuivre le développement. Et nous avons aussi beaucoup travaillé sur le package autour du moteur Renault et sur comment tirer le meilleur du système de refroidissement, du châssis et de la boîte de vitesses. »