La Lotus E22 a vu ses performances progresser à Singapour, un circuit qui correspondait mieux à ses qualités mais ce n’est pas la seule raison, selon Nick Chester, le directeur technique de Lotus. Le Britannique se dit optimiste pour la fin de la saison
"Il y a deux choses qui nous ont aidé : le fait que Singapour ne soit pas un circuit favorisant la puissance moteur et nos évolutions," affirme-t-il.
"Nous avions de nouvelles pièces aérodynamiques qui contribuaient à rendre notre voiture plus facile à piloter et Pastor et Romain ont confirmé que la E22 était plus constante. Cela devrait nous permettre de marquer d’autres points en cette fin de saison."
"L’interdiction du FRIC nous a beaucoup coûté mais depuis Hockenheim nous avons amélioré la voiture graduellement pour compenser cette grosse perte de performance. Si les courses se déroulent sans accrocs, je pense que nous pourrons retrouver le top 10 à l’arrivée."
A Singapour, les deux pilotes se sont plaints de coupures moteur. La source a été identifiée et était la même : la wastegate, la soupape de décharge de la pression de turbo.
"Nous l’avons changée sur les deux voitures et nous n’avons plus eu de problème. C’est quelque chose que Renault et nous devons étudier de près pour que ce scénario ne se répète pas. Pour Romain, le problème de wastegate était clair et des mesures ont déjà été prises en place. Pour Pastor, son problème est beaucoup moins évident et toutes les pièces de la wastegate vont être testées à fond pour le Japon."
Pour le Japon justement, et les courses à suivre, Chester est assez confiant.
"Nous pensons que notre E22 est assez bien taillée pour le défi de Suzuka, nous sommes plutôt bons dans les virages à haute vitesse. Nous n’avons rien à craindre et nous devrions être compétitifs."
"Nous enchainons ensuite avec la Russie, qui devrait être un peu similaire même si c’est dur à prévoir sur un tout nouveau circuit. Et les circuits restants après devraient aussi nous être assez favorables. Le Brésil sera peut-être plus dur parce qu’il faut de la puissance moteur là-bas, pour affronter l’altitude et la longue ligne droite en montée mais nous ne devrions pas être trop mal dans les portions sinueuses."