Nick Chester, directeur technique de Lotus, sait pertinemment que son équipe n’aborde pas le Grand Prix d’Australlie de la meilleure façon possible, avec très peu de kilomètres effectués cet hiver en raison de problèmes de fiabilité. Lotus espère tout de même passer un bon week-end.
"Il y a un certain degré de frustration après les essais," reconnait Chester. "Nous aurions aimé rouler plus et préparer mieux la première course. Le côté positif, c’est que le châssis est plein de potentiel. C’est du côté du moteur qu’il y a beaucoup de travail pour qu’il fonctionne bien dans notre E22."
"Nous partons de bien plus loin que prévu, les deux premières courses vont être difficiles mais tout dépend aussi des solutions trouvées par Renault depuis Bahreïn. Peu à peu je pense que la différence entre les moteurs s’estompera et je crois que les châssis feront à nouveau la différence. Je crois aussi que notre E22 est une très bonne voiture," ajoute-t-il.
Chester pense que Lotus a résolu pas mal de soucis avant Melbourne.
"Nos problèmes étaient assez évidents lors des essais, cela veut dire que nous avons pu les régler à l’usine. Nous devrions progresser très vite maintenant sur le plan de la fiabilité. Maintenant, nous avons peu roulé et il y aura certainement d’autres problèmes que nous n’avons pas pu découvrir encore. Nous allons devoir faire des compromis lors des premières courses."
Quel est l’objectif réaliste ? "Finir la course. Avec si peu d’essais il est impossible de prédire nos performances réelles. Ensuite la hiérarchie va s’établir au fur et à mesure. C’est difficile d’avoir une vision claire de ce qui va se passer si ce n’est que tout le monde va progresser rapidement en l’espace de quelques courses."