Renault F1 prépare son week-end hongrois du mieux possible mais toute l’équipe française est évidemment questionnée sur le test à venir de Robert Kubica, au volant de la RS17, mercredi.
Nick Chester, le directeur technique châssis, a été interrogé sur les coulisses qui ont mené à cet essai qui paraissait encore impossible il y a moins de deux mois.
"Comment dire... je vais vous décevoir : je ne connais pas vraiment les détails qui ont mené à la situation actuelle, au fait que Robert puisse à nouveau tester des Formule 1 et comment il a noué contact à nouveau avec notre direction," explique-t-il au Hungaroring.
"Il est évident que nous le connaissons bien, à l’époque où il pilotait pour Enstone avant son accident. C’était un super pilote."
"Selon moi, c’était génial de pouvoir lui donner la chance de retrouver une monoplace (une Lotus de 2012) à moteur V8, qu’il puisse faire des kilomètres afin de voir comment il pouvait la contrôler."
"Maintenant que cette étape a été franchie, il va avoir la chance de tester une Formule 1 actuelle, ici, en Hongrie. C’est une très bonne opportunité pour voir ce qu’il peut faire, j’ai hâte de voir ça et s’il peut vraiment envisager un retour en Formule 1 un jour."
Et de ce qu’il a pu avoir comme données, comment Chester évalue-t-il la condition de Robert ?
"De ce que nous avons vu, sans aucun doute sa force mentale est au top ! Il a vraiment poussé à fond pour pouvoir faire ce retour au volant de monoplaces de Formule 1. Physiquement, je crois qu’il a passé tous les tests nécessaires. Nous avons d’ailleurs eu très peu d’adaptations à faire pour qu’il puisse piloter une Formule 1 moderne. Il s’en est très bien tiré avec la Lotus."
Le volant a-t-il dû être revu en profondeur ?
"Non, rien de sérieux, juste de petites adaptations."