La Formule 1 a déjà voté plusieurs décisions pour cette saison mais aussi pour 2016. A partir du Grand Prix de Belgique, ce qui fait parler, c’est que les pilotes seront maintenant beaucoup plus isolés dans leur procédure de départ. Ils n’auront plus d’aide, ni électronique ni de la part de leurs ingénieurs à la radio.
Certains pensent que cela ne va pas changer grand chose et d’autres que cela aura tout de même une influence sur la qualité des départs. Qu’en pense Nick Chester, le directeur technique de Lotus ?
"Ce sera intéressant de voir à quel point il y aura une différence à partir de la Belgique, en effet," commente-t-il. "Jusqu’à présent, l’équipe était en mesure de conseiller ses pilotes pour les procédures de départ comme, par exemple, trouver le meilleur point d’accroche pour l’embrayage. Mais tout cela ne sera plus autorisé à partir de Spa. Je pense qu’il y a une certaine marge pour donner quelques incertitudes au départ par rapport à ce que nous avions l’habitude de voir."
"Mais entre la Hongrie et Spa, nous aurons la fermeture obligatoire de deux semaines de l’usine. Aucun travail ne peut être fait. Ce sera une bonne pause pour tout le personnel à Enstone, qui a besoin de reprendre de l’énergie. C’est toujours bienvenu à cette époque de l’année. Cela souligne aussi le fait que nous avons passé le milieu de saison et qu’il ne reste plus que deux courses en Europe. Il est donc temps de pousser pour marquer autant de points que possible et prendre la meilleure place possible au championnat."
Les ingénieurs vont donc gagner quelques vacances et un peu de temps de travail sur le muret des stands mais ce n’est qu’une goutte d’eau par rapport à ce qui les attend en 2016. La FIA a annoncé un calendrier provisoire de 21 courses, soit 2 de plus que cette année.
"Le calendrier de l’année à venir a été pas mal remanié par rapport à l’actuel. Il y a 21 courses, c’est vrai, mais la saison ne démarre qu’en avril et il y a pas mal de petites différences aussi. C’est certainement le plus gros changement de calendrier d’une année à l’autre que nous avons connu depuis longtemps, avec l’échange de dates entre la Malaisie et la Russie. Ajoutez à cela la course de Bakou et il faudra bien revoir la logistique car il y a 14 courses qui sont séparées d’une semaine seulement."