Le Grand Prix du Mexique décevant, Renault F1 souhaite désormais faire ses preuves à Interlagos, l’un des circuits les plus populaires de la F1, comme l’explique le directeur technique "châssis" Nick Chester.
Le Britannique évoque aussi les très bons débuts de Carlos Sainz au sein de l’équipe française.
Quels sont les principaux défis d’Interlagos ?
C’est une piste avec trois secteurs très différents. Le premier possède des courbes assez rapides et une courte ligne droite où le DRS peut être activé. Le deuxième est très sinueux, ce qui devrait jouer en faveur de la R.S.17. Le tour se conclut par une longue remontée vers la grille de départ. C’est un tracé intéressant, situé à une altitude relativement élevée. Nos deux pilotes devraient être performants au volant de la R.S.17.
Autrefois, Interlagos était le circuit le plus haut du calendrier. Est-ce toujours un défi après les hauteurs vertigineuses du Mexique ?
Malgré l’altitude de São Paulo, celle de Mexico la surpasse. Au lieu d’un air 25 % moins dense, la diminution sera de seulement 10 % cette fois. C’est beaucoup plus simple à gérer. Nous ne nous attendons pas à rencontrer des problèmes pour maîtriser les températures et nous aurons toute une gamme de réglages à essayer. Ce n’est pas un tracé requérant d’énormes appuis comme Monaco ou la Hongrie, mais il nous faudra tester différentes configurations aérodynamiques.
Osons-nous mentionner la météo ?
Le temps s’avère souvent capricieux et toujours un peu incertain. Quatre des neuf dernières éditions à Interlagos l’ont été sur une piste détrempée. Cette année, nous n’avons pas beaucoup couru dans de telles conditions. Cela peut donc être intéressant et nous serons preparés à toute éventualité.
Que pensez-vous des deux premiers Grands Prix de Carlos Sainz au sein de l’écurie ?
Carlos a été très bon. Il a réalisé une course fantastique à Austin, il travaille remarquablement bien avec l’équipe et il se qualifie bien. Il fait de l’excellent travail jusqu’ici. Le Mexique était piégeux avec une adhérence faible, surtout derrière les autres voitures, et voilà pourquoi il a fait un tête-à-queue en course.