Max Chilton a souffert en ce début de saison face à Jules Bianchi chez Marussia. Le pilote britannique a eu du mal à se mettre dans le rythme du Français et les premières critiques commencent à ressortir.
Même si le dernier week-end espagnol a été bien meilleur, Chilton sait qu’il aura du mal à se défaire de l’étiquette de pilote payant. Il avoue aujourd’hui ne plus y prêter attention.
"Durant toute ma carrière, j’ai eu cette part négative. Il faut mettre cela derrière vous et ne pas se concentrer là-dessus. Ce sont des foutaises. Pour moi, cela ne m’incite qu’à faire mieux. Cela fait bien longtemps que j’ai mis ça derrière moi," déclare Chilton.
S’il est effectivement vrai que son père, l’un des dirigeants des assurances AON, a soutenu sa carrière, pour son accès en F1, Chilton a voulu procéder différemment.
"Pour accéder en F1, je n’ai pas voulu de son aide directe. Nous avons monté une structure où 30 sponsors, 30 personnes me soutiennent. Ils croient en moi et ils savent que je suis en F1 pour qu’ils aient un retour sur leur investissement."
"Les gens ont beaucoup critiqué l’aide de mon père et utilisé cela contre moi. Mais une équipe de F1 ne vous accepterait jamais si elle ne vous croyait pas capable de faire le boulot. Et je pense avoir démontré que je pouvais le faire," conclut-il.