Claire Williams, la nouvelle directrice adjointe de l’équipe fondée par son père Frank, estime qu’il y a toujours trop peu de femmes en F1. Mais les choses sont en train d’évoluer...
“Traditionnellement, le milieu de la F1 a toujours été masculin,” commente Claire Williams. “De nombreuses sociétés sont dirigées par des hommes, mais notre société a évolué et désormais les femmes pensent qu’elles aussi peuvent prendre les fonctions habituellement réservées aux hommes et le faire bien. Chez Williams, nous avons une pénurie de gens compétents et si des filles ont le niveau requis pour quelle raison ne les engagerions-nous pas puisqu’elles représentent 50% de la population ? Il me plaît de penser que les femmes pourraient faire l’affaire et en vérité, je vais vous le prouver.”
“Je suis au sommet de la hiérarchie (chez Williams) et cela preuve qu’on peut y arriver s’il n’y a pas de barrière pour commencer. Ces obstacles, les femmes se les inventent elles-mêmes, mais les mentalités changent. Les gens me demandent parfois comment les hommes me traitent, mais en vérité, ils ne me traitent pas différemment à cause de mon sexe,” poursuit la fille de Frank Williams.
Bien sûr, elle n’est pas traitée exactement comme si elle était un homme. “Je n’ai que 36 ans et il y a des gens qui me demandent parfois quand aurais-je des enfants. C’est rude comme question !”
“J’aurai des enfants un jour, mais pour le moment, je veux m’occuper de l’équipe Williams. Si je devais avoir des enfants un jour, je leur donnerai 100% de mon temps et à l’heure actuelle, c’est à l’équipe Williams que je donne 100% de mon temps. Ce sont des choix qu’il faut faire dans une vie. J’ai encore le temps d’avoir des enfants,” ajoute-t-elle.
Outre Monisha Kaltenborn qui dirige l’équipe Sauber, une autre femme fait parler d’elle dans le milieu de la F1 et c’est Susie Wolff, la pilote de développement de l’équipe... Williams.
“Susie est une femme très ambitieuse. Il a un objectif très clair et ce dernier est de se retrouver un jour sur la grille de départ d’un Grand Prix. Un jour, nous aurons certainement d’une femme sur la grille de départ. Nous ne voulons pas de la moindre ségrégation, les gens doivent avoir leur chance selon leurs capacités et leur talent et non d’après leur sexe,” conclut Claire Williams.