Hier, Bernie Ecclestone révélait que Ferrari avait un droit de véto très puissant : celui de s’opposer à son successeur éventuel à la tête de la F1, si celui-ci ne plait pas à la Scuderia.
Quelles sont les conditions exactes ? Elles ont été définies dans le document qui doit permettre à terme à la F1 d’entrer en bourse.
Le document indique : "Nous devons obtenir le consentement de Ferrari avant la mise en place d’un nouveau directeur exécutif à la tête de la F1 si, lors des 5 dernières années, cette personne a tenu un rôle dans la direction ou l’actionnariat (5% au moins) d’une équipe de F1 ou d’un constructeur automobile qui détient plus de 5% d’une équipe ou est motoriste d’une équipe."
Tout cela démontre le pouvoir qu’exerce Ferrari en F1, ce qui ne surprend pas Damon Hill mais l’irrite un peu.
"Ferrari a toujours été une exception dans ce sport et il y a probablement de bonnes raisons à cela. Mais personnellement, je ne vois pas comment on peut avoir un sport libre où un compétiteur a un statut spécial pour d’obscures raisons marketing. Que des équipes qui sont là depuis plus longtemps aient davantage leur mot à dire, c’est assez juste. Mais Ferrari a toujours eu un pouvoir plus grand que les autres."