A Spa dimanche dernier, Lewis Hamilton n’a pas appris qu’il avait signé la pole position par son équipe, de manière conventionnelle à la radio. Il y a eu un petit cafouillage sur le muret des stands, et le Britannique a donc dû se débrouiller autrement pour savoir si son ultime tour était bon ou pas.
Il s’est ainsi aidé des écrans géants, mais n’en ayant pas en ligne de mire devant lui, il a choisi de regarder l’écran géant via son rétroviseur. "Dans la ligne droite, j’ai regardé l’écran géant dans mon rétroviseur pour voir la réaction de mon équipe", explique-t-il.
Voyant l’équipe Mercedes sauter de joie et les membres de l’écurie se féliciter mutuellement, Hamilton a vite compris qu’il avait signé une belle performance, contrairement à ce à quoi il s’attendait. "Ils étaient contents. Alors j’ai su que le tour n’était probablement pas si mauvais."
Mais en course, sa Mercedes n’a pas pu tenir le rythme de la Red Bull de Sebastian Vettel, qui compte à présent 46 points d’avance sur son plus proche rival au championnat, Fernando Alonso. Du coup, certains observateurs prédisent une fin de saison ennuyeuse, avec une domination de Red Bull et de Vettel. "Je ne sais pas si ça va devenir ennuyeux. Mais en sport, il y a toujours le risque que ce soit les mêmes personnes qui gagnent encore et encore", admet-il.
Pourtant, Hamilton, lui, ne s’ennuie pas. Il est vrai qu’il n’est pas devant un écran et qu’il se bat dans sa voiture pour obtenir la meilleure performance possible à l’arrivée. "Je suis là pour piloter en course et j’aime le travail que je fais", précise-t-il.